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Le "bébé-médicament" : quelle sera la limite de l'admissible ?
15 février 2012

1.

1. … par la société ?

 

  

   Le débat des bébés-médicaments dans la société :

 

pour et contre

                       


 

   Comme nous pouvons le voir sur de nombreux forums présents sur le net, le "bébé-médicament" suscite de nombreuses réactions et intéresse beaucoup. Nous avons donc cherché dans ces forums et questionné des connaissances pour connaître leurs avis sur les "bébés du double espoir".


Pour :

 

« Il s’agit peut-être d’une des seules chances de l’enfant malade de guérir. »

 

« Je pense qu'il faut tout tenter pour essayer d'empêcher un enfant malade de mourir. Le bébé-médicament n'a pas besoin de savoir qu'il a été conçu dans ce but. On ne peut pas laisser un enfant mourir quand c'est évitable. »

 

« Si j’étais un de ces parents, je le ferais »

 

« J'aurai tendance à dire que je suis pour. J'imagine qu'il y aura une série d'entretiens ou tests psychologiques pour vérifier que les parents sont bien prêts et désireux d'accueillir un nouvel enfant qui ne soit pas là que pour guérir l'autre. Mais si c'est possible, comment envisager de laisser mourir son enfant? »

 

« Je pense que l'enfant sera fier d'avoir sauvé son grand frère ou sa grande sœur, et même s'il n'y parvient pas, il aura essayé »

 

Contre :


« Ce bébé-médicament ne naît pas d'un désir d'enfant, mais uniquement pour sauver son frère ou sa sœur. Comment le vivra-t-il quand il le saura ?
Il se peut que cela ne réussisse pas, et que l'enfant malade meure. On peut donc se dire que le bébé médicament, qui va grandir, risque de culpabiliser de ne pas avoir réussit à sauver son frère ou sa sœur. De même, inconsciemment, les parents risquent de lui en vouloir.
Et si cela fonctionne, la question bioéthique du rapport entre le bébé-médicament et l'enfant malade se pose. »

 

 « Quand l’enfant-médicament aura appris pour quoi il a été conçu, comment vivra-t-il cette situation, surtout si le traitement a échoué ? »

 

« Si plus tard, l’ainé a un organe défaillant, est-ce que le second, strictement compatible, deviendra une source de « pièces de rechange » ? » 

 

« Ce sont de bonnes intentions, mais il y a beaucoup de problèmes d'éthique »

 

Neutres :

 

« C’est difficile d’avoir un avis sur un sujet pareil :

On prend peur pour cet enfant conçu « pour » en sauver un autre, et on se demande quelle sera sa place au sein de la famille.

D’un autre côté, tant de gens font des enfants pour des raisons tellement plus bizarres : la pression sociale, l’assurance contre le divorce, la peur de la solitude… Et personne ne s’en émeut dans la presse.

Si les parents le désirent, s’ils l’aiment, il sera simplement un enfant, un frère dans une famille. »

 

«  Même si cela inquiète, il est très difficile de savoir réagir tant que l’on n’a pas été dans la même situation.

   Maintenant, si jamais l’enfant vient à être au courant des conditions de sa naissance, les parents risquent d’avoir du mal à lui faire comprendre qu’il a bien été voulu pour celui qu’il est devenu et non pour l’autre à qui il a permis d’être.

   C’est en cela que cette technologie m’inquiète. Comme toute technologie, elle n’est ni bonne ni mauvaise, ce sont ceux qui l’utilisent dont il faut se méfier. Et la bonne foi des débuts disparaît rapidement si l’opportunité de se faire de l’argent ou de dominer quelqu’un d’autre apparaît. »

 

Conclusion : Ce sont toutes ces raisons qui expliquent que les familles font l’objet d’un accompagnement pour éviter des situations dramatiques où, en croyant bien faire en soignant une personne, on détruirait paradoxalement une autre vie.

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